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Ce blog se propose de faire découvrir quelques films muets
moins connus depuis les débuts du cinéma jusqu'en 1930 environ (à ce jour plus de 1'000 films, serials et shorts ...) ainsi que quelques films sonores. Le but était de lister 1'000 films incluant un descriptif ainsi qu'un commentaire écrit sans prétention. C'est chose faite depuis la fin janvier 2022 !

Déclencheur de ce blog, le premier message daté du 09.06.2010 :
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mercredi 30 mars 2016

Trädgårdsmästaren (Le jardinier) - Victor Sjöström - 1912



Deux jeunes gens batifolent ensemble. Le jeune garçon est envoyé étudier au loin, la jeune fille reste auprès de son père, le jardinier d'une maison de thé tenue par les parents du jeune homme.

Lorsque celui-ci revient après trois ans d'absence les deux jeunes gens comprennent qu'ils s'aiment d'amour sincère mais ce n'est pas au goût du père qui envoie son fils au loin à nouveau. Après quelques semaines il s'en prend à la jeune fille qui ne peut lui échapper.
Le jardinier est sommé de s'en aller. Il embarque avec sa fille sur un bateau mais tous deux ne savent où aller. Heureusement, un général qui avait beaucoup apprécié les services de la jeune fille à la maison de thé leur remet une somme d'argent pour leur permettre de redémarrer leur vie en ville. 
Après quelque temps le père est alité et la jeune fille va sonner auprès de leur protecteur qui lui remet à nouveau de l'argent pour lui permettre de soigner le vieil homme. Las, il est trop tard, le pauvre père est décédé.
La jeune fille se retrouve donc chez le général qui l'engage avant de la considérer comme sa propre fille. Mais lorsque le brave homme fait une crise cardiaque sa famille chasse la jeune femme comme une malpropre ...


Deux innocentes vies sont gâchées par la perversion de ceux qui devraient au contraire approuver leur relation. Ce film est bien triste, on ne peut s'empêcher de se demander combien de vies ont été détournées de leur sens premier par la jalousie de ceux qui ont perdu leur innocence ?

Il s'agit du premier film à être interdit en Suède et le deuxième film tourné par Victor Sjöström.

Ce short film est incomplet, on peut le voir sur le net facilement en ce moment.

Short
Scénario Mauritz Stiller

The Broken Spring Rose

Le jardinier


Victor Sjöström ...
The Gardener
Gösta Ekman ...
The Gardener's son
Lili Beck ...
Young Woman (as Lili Bech)
Gunnar Bohman
John Ekman ...
The General
Mauritz Stiller ...
Passenger



dimanche 2 novembre 2014

Ingeborg Holm - Victor Sjöström - 1913



Après un moment passé dans un jardin communautaire, un jeune couple accompagné de ses trois enfants rentre à la maison où le père reçoit une lettre lui annonçant qu'un crédit lui est accordé pour ouvrir une épicerie. L'épicerie est à peine ouverte que le père est alité. Très vite sa santé se dégrade et il trépasse laissant une veuve éplorée et trois orphelins.
La banque lui réclamant de l'argent et l'épicerie ne rapportant pas grand-chose à cause d'un employé peu consciencieux, Ingeborg n'a pas d'autre choix que de se rendre à l'hospice. 
Ses enfants sont confiés à des familles d'accueil et Ingeborg doit travailler. Un jour elle apprend que sa fille est gravement malade et que son état nécessite une opération. Le directeur de l'hospice n'entend pas verser un sou pour aider la famille d’accueil et Ingeborg décide de s'échapper pour se rendre au chevet de la petite fille.
Le lendemain l'alerte est donnée et la police est sur ses traces. Ingeborg épuisée finit par demander de l'aide dans une ferme où une gentille dame lui donne à manger. Son mari et elle décident de la cacher dans le sous-sol lorsque la police s'approche, et tandis que la jeune dame retient les deux inspecteurs son mari fait échapper la pauvre femme qui réussit enfin à retrouver la maman d'accueil de sa fille. Malheureusement la police la retrouve mais devant son état d'épuisement lui permet de voir son enfant pour constater qu'elle est décédée.
De retour à l'hospice, Ingeborg reprend sa vie sans espoir. Le jour de la visite des enfants et des parents d'accueil elle revoit son plus jeune garçon qui ne la reconnait pas. Sans est trop pour la pauvre femme qui devient folle de douleur ...


Une histoire tragique qui montre bien les drames sociaux qui se jouaient avant que la sécurité sociale ne soit mise sur pied.
L'histoire aurait été adaptée d'un vrai drame et ce film aurait aidé à démarrer une réforme qui aurait abouti à la création de la sécurité sociale en Suède, pays précurseur en ce domaine.

Ce drame décline la déchéance qui attendait les personnes qui se retrouvaient sans soutien ou sans revenu. L'hospice est montré comme une maison d'arrêt ou carrément une prison, avec une barricade et un portail cadenassé. Le directeur est un homme absolument sans coeur qui ne s'intéresse qu'à ses comptes. Le comité d'évaluation est composé d'hommes qui sont montrés de façon quelque peu hystérique. Les pensionnaires de l'hospice sont montrés comme des ivrognes ou des loques. Du coup évidemment cela renforce le sentiment d'isolement et de solitude dans lesquels vit la pauvre Ingeborg.
Il y a quelques scènes absolument déchirantes, comme la séparation d'avec chacun des enfants. Le plus petit fait des gestes d'adieu que sa mère ne voit même pas tant son chagrin est grand. La petite fille s'en va mais l'aîné ne peut se résoudre à laisser sa maman et revient plusieurs fois ce qui poussera la pauvre femme à se cacher pour lui permettre de s'éloigner. 
Les femmes qui emmènent les enfants n'ont pas l'air méchantes, loin de là, même la police semble démunie face à la mission qui lui est imposée et bien sûr on ne peut s'empêcher de trouver ces mesures extrêmement cruelles.
Sans appui ni amis Ingeborg devient l'ombre d'elle-même, son cerveau ne pourra supporter l'absence d'amour et se déconnectera tout simplement de la réalité en glissant dans un monde qui n'appartiendra plus qu'à elle.
Quinze ans plus tard son fils Eric, joué par le même acteur que le père c'est-à-dire Aron Lindgren dont c'est le seul film, reviendra voir sa mère. Je vous laisse découvrir la fin.

On est bien sûr très ému par la tragique descente vers la misère de cette pauvre femme mais on se pose quand même quelques questions. Peut-être que je réfléchis trop mais je me demande comment se fait-il que le fils ainé ne revienne que quinze ans plus tard s'il avait gardé un tel souvenir de sa mère ? Et s'il a été capable de s'engager sur un navire il me semble qu'il aurait pu passer avant, non ?

Il est difficile de se rendre compte de la valeur la monnaie locale de l'époque. Le comité chargé d'évaluer les cas propose à Ingeborg 20 couronnes par mois pour vivre. Craignant que ses enfants ne deviennent des mendiants elle refuse l'offre et préfère travailler à l'hospice. Savait-elle qu'elle perdrait ses enfants ?
On nous dit aussi via un rapport médical qu'elle est incapable de travailler à cause d'un ulcère à l'estomac. Visiblement ce n'est pas une raison valable pour ne rien faire à l'hospice ... D'ailleurs on se demande aussi de quoi vivait la famille avant d'ouvrir l'épicerie ?
Je pinaille certainement mais ces éléments m’empêchent d'adhérer complétement à l'histoire par ailleurs bien montée et percutante. En ce sens le but est atteint !

Hilda Borgström a aussi tourné dans Körkarlen du même Victor Sjöström. Elle a une jolie carrière cinématographique qui court de 1912 à 1949 et qui se compose d'environ 80 films.

On trouve ce film sur le net, chez Grapevine Video et aussi chez Kino.

 70 minutes environ

Hilda Borgström ...
Ingeborg Holm
Aron Lindgren ...
Sven Holm, Older Eric Holm
Erik Lindholm ...
Employee in Shop
Georg Grönroos ...
Poorhouse Superintendant
William Larsson ...
Police Officer
Richard Lund ...
Doctor
Carl Barcklind ...
House Doctor

mardi 24 septembre 2013

Confession of a Queen - Victor Sjöström - 1925



Alice Terry ...
Frederika / The Queen
Lewis Stone ...
The King
John Bowers ...
Prince Alexei
Eugenie Besserer ...
Elanora
Helena D'Algy ...
Sephora
Frankie Darro ...
Prince Zara
Joseph J. Dowling ...
Duke of Rosen (as Joseph Dowling)

60 minutes

D'après Les Rois en exil, un roman d'Alphonse Daudet


Le roi Christian II d'Istyrie est célibataire. Très endurci, il fait encore la fête la veille de son mariage arrangé par le Duc de Rosen. Durant la soirée sa maitresse, Sephora, se fait marquer la cheville aux initiales du roi qui semble bien se moquer de son future mariage avec la fille d'un souverain voisin.
Le lendemain Frederika, la fille du roi de Dalmatie arrive en bateau. Le Prince Alexei n'a d'yeux que pour elle et Christian se montre plutôt intéressé par cette belle et noble jeune fille.
Après le mariage les époux se retirent dans leurs appartements et Frederika demande à son mari de mieux se connaitre avant de partager la couche. Christian se retire donc par un couloir secret dans les appartements de Sephora, trop contente de le retrouver. Mais Frederika les aperçoit et comprend alors que le roi en aime une autre.
Après quelques mois le Duc de Rosen fait comprendre qu'un héritier est indispensable au maintien de la dynastie. Quelques années plus tard son fils Zara est la seule consolation dans la vie de la Reine. Soutenue par Alexei, plus amoureux que jamais, la Reine reste digne.
Plus tard, la révolution fait rage et la Reine menace de sauter par la fenêtre si Christian signe son abdication. Le roi réalise alors la valeur de sa femme et réussit à la faire évader, elle et son fils, en compagnie d'Alexei et Eleanora. 
Réfugiés à Paris le Roi se montre jaloux d'Alexei et boit. Lorsqu'une délégation se présente afin de le rétablir sur le trône, Christian est ivre et recommande à sa place Alexei. Sephora de son côté fait son apparition à Paris. Christian comprend qu'elle est l'arme du destin chargée de le supprimer mais de son côté Frederika comprend qu'Alexei est derrière les révolutionnaires et s'enfuit avec son mari et son fils, laissant sur lle trône Alexei.


Il manque deux bobines vers la fin mais ce n'est pas trop gênant car les scènes manquantes nous sont expliquées par un narrateur. Un film de facture traditionnelle qui semble sans surprise, à moins que les bobines manquantes m'induisent en erreur ?
Il est assez facile de prédire le déroulement de l'action, Lewis Stone et Alice Terry se montrent plutôt pincés. Dommage de ne pas avoir consacré plus de temps au personnage de Alexei, joué par l'excellent John Bowers que l'on voit trop peu, c'est là mon plus grand regret ! 
A noter le petit Frankie Darro dans le rôle de Zara, toujours mignon à regarder.


jeudi 28 juin 2012

He Who Gets Slapped - Victor Sjöström - 1924


Lon Chaney ...
Paul Beaumont / HE
Norma Shearer ...
Consuelo
John Gilbert ...
Bezano
Ruth King ...
Maria Beaumont
Marc McDermott ...
Baron Regnard
Ford Sterling ...
Tricaud
Tully Marshall ...
Count Mancini

71 minutes
Larmes de clown

Paul Beaumont (Chaney) n'a que deux amours dans sa vie : La recherche et sa femme. Recueilli par le mécène Baron Regnard (McDermott), Beaumont finit un jour par atteindre la satisfaction de voir ses théories confirmées. Il partage sa joie avec sa femme (King) et le Baron qui lui propose de faire les arrangements nécessaires pour présenter sa thèse devant l'académie. Très touché Paul le remercie sans se rendre compte que sa femme ne lui accorde aucun regard. 
Devant l'académie, Paul attend de pouvoir parler mais le Baron lui coupe l'herbe sous les pieds en présentant lui même les acquis de Paul. Celui-ci atterré se rend compte alors que tous les mérites de ses recherches reviennent au Baron et tente de se défendre devant l'assemblée... se retournant alors il ne voit que des visages hilares qui se moquent de son malheur. Plus tard il cherche réconfort auprès de sa femme mais voit son visage s'illuminer lors de l'apparition de son pseudo-ami. Détruit il change de vie ...

Devenu clown dans un cirque, son numéro obtient beaucoup de succès. Entouré de 60 clowns, il reçoit des baffes à chacune de ses paroles et la foule semble prendre un immense plaisir à le voir recevoir des claques les unes derrière les autres. Plus il reçoit de claques, plus sa popularité augmente ... Une nouvelle écuyère fait son apparition au cirque, Consuelo (Shaerer) la fille d'un comte ruiné (Marshall) prêt à tout pour obtenir un beau mariage à sa fille. Celle-ci se sent attiré par l'écuyer Bezano (Gilbert) avec lequel elle fait équipe. Mancini force la main du Baron Regnard afin qu'il épouse sa fille ...


Un film très sombre et un peu glauque sous forme de parabole. Tout tourne autour des malheurs de Paul qui démontre une certaine naïveté et aussi dans une certaine mesure un sens démesuré de la vengeance, inversement proportionnelle à la faiblesse qu'il démontre. Masochiste il l'est certainement, comme s'il fallait payer encore plus le fait d'avoir été trompé par sa femme et le monde scientifique, deux mondes en eux-mêmes, et les deux uniques mondes auxquels il accordait son attention d'ailleurs. Pour extruder par extrapolation toute velléité de plaisir dans sa vie, il faut encore que le parcours devienne christique jusqu'au sacrifice final.
Si j'éprouvais une certaine sympathie pour notre héros au départ, dans le fond cette profusion de masochisme me laisse plutôt froide. Comme si par ses actes extrémistes le héros se montrait davantage malade psychologiquement. Humiliation et cruauté mettent mal à l'aise. L'ambiance est noire et obsessionnelle, un globe tourne, des clowns l'entourent ou le font tourner et bien sûr en superposition on retrouve ce cercle sous la forme de la piste du cirque après l'avoir retrouvé dans l'arène de l'assemblée scientifique. He, c'est son nom, l'homme bien sûr, l'être humain. Nous tournons en rond, soit, pas d'espoir ni de perspective en vue donc ...
A noter une très jolie symbolique du cœur brodé sur le costume de clown, arraché par les partenaires, piétiné, recousu par la jolie Consuelo ...

Un film à voir pour la très belle performance du toujours expressif Lon Chaney. Dans ce film, il parait jeune et son visage semble encore lisse. Nous le découvrons portant un boc de barbe qui lui va ma foi plutôt bien. Les acteurs l'entourant ne déparent pas dans le paysage, bien au contraire. "Dans la comédie grinçante de la vie, la sagesse populaire veut que le dernier rire soit le meilleur". Peut-être mais visiblement le dernier rire n'aide pas à trouver la félicité ni le bonheur.
Norma Shearer et John Gilbert ont des rôles de satellites, de même les autres protagonistes principaux qui gravitent autour de la planète principale, Lon Chaney.

L'auteur, Leonid Andreyev a certainement une bonne raison d'être pessimiste, lui qui a été emprisonné pour opposition au bolchevisme et au communisme. Auteur dramatique consacré, il finira presque oublié. Le destin et la chance, l'argent, les fantômes du passé, il doit les avoir fréquenté forcément, vue sous cet angle cette histoire prend une autre dimension.

C'est la première fois que le lion apparait sous le sigle de la MGM.

Ruth King, Lon Chaney, Marc McDermott



John Gilbert, Norma Shaerer





vendredi 23 mars 2012

Körkarlen - Victor Sjöström - 1921



Victor Sjöström ...
David Holm
Hilda Borgström ...
Mrs. Holm
Tore Svennberg ...
Georges
Astrid Holm ...
Edit
Concordia Selander ...
Edit's Mother
Lisa Lundholm ...
Maria
Tor Weijden ...
Gustafsson
Einar Axelsson ...
David's Brother

103 minutes
La Charrette fantôme
teinté

Le soir du nouvel an, peu avant minuit. Un vagabond empêche ses compagnons de se battre et leur raconte que le soir du nouvel an celui qui meurt le dernier de l'année devra conduire la charrette fantôme durant toute la nouvelle année et se charger de récolter les âmes des morts. Un jeune femme de l'armée du salut sister Edit se meurt et fait appeler un certain David Holm. Celui-ci est un homme frustre qui a amené le malheur à tous ceux qui l'ont approché, son propre frère qu'il a poussé à boire, sa femme et ses enfants qui l'ont fui, et tous ceux à qui il a transmis la tuberculose en ne faisant pas attention à ses germes. Petit à petit on découvre la vie qu'il a menée, sans aucune gentillesse envers son prochain. Un soir à la recherche de sa femme il est entré dans les locaux de l'armée du salut d'une petite ville qui venait d'ouvrir un soir de nouvel an. Installé dans un lit propre sister Edit a recousu avec amour son paletot troué. Au petit matin, il a demandé à voir la femme qui a recousu sa veste et pris un malin plaisir à tout redéchirer devant ses yeux. Plus tard alors qu'Edit distribue des tracts pour attirer les pêcheurs à l'armée du salut, il fait tout ce qui est en son pouvoir pour détourner les autres du droit chemin jusqu'à ce fameux soir de Nouvel an où il boit en compagnie de vagabonds et que Gustafsson s'approche pour l'emmener voir Edit qui se meurt de la tuberculose contractée l'année précédente au contact de David et du paletot qu'elle recousait. David refuse et ses compagnons le tuent en tentant de le convaincre de se rendre au chevet de la mourante. Mort, David aperçoit la charrette fantôme qui s'approche pour l'emmener. Elle est menée par une vieille connaissance, George, décédé une année plus tôt et qui l'emmène maintenant voir Edit qui demande un sursis afin d'aider l'homme qu'elle aime ...

Un drame terrible qui met du temps à démarrer, plusieurs éléments démarrent un peu en même temps, d'un côté Edit qui se meurt dans la lumière et de l'autre David le vagabond qui vit dans une lumière froide et bleutée. Petit à petit la trame se met en place et l'action devient intéressante. La charrette fantôme est tirée par un cheval et son conducteur est chargé de récupérer les corps qui se détachent en filigrane. c'est très joliment fait. Edit pleine de douceur et d'amour ne renonce jamais à amener David sur le droit chemin mais celui-ci fait tout ce qui est en son pouvoir pour résister.

Une scène terrible qui aurait inspiré à Stanley Kubrick une scène à peu près identique lorsque David enfermé dans la cuisine alors que sa femme se prépare à s'enfuir avec ses enfants qui saisit une hache et démonte la porte en s'attaquant tout d'abord à la serrure puis aux pans centraux. La scène est particulièrement choquante. Ce film a bénéficié d'effets spéciaux tout à fait précurseurs pour l'époque, tant la charrette que les morts apparaissent en surimpression, le corps mortel restant immobile au sol. Le nouvel an représente bien une nouvelle vie, le libre arbitre est amené gentiment jusqu'à ce moment terrible où David comprendra le poids de ses actes lorsqu'il verra sa propre femme et ses enfants sur le point de se donner la mort.
La femme qui prend tous les péchés de David sur elle c'est Edit qui paie le prix en contractant sa maladie. De nombreux morts jalonnent ce film qui oscille entre la vie et la mort, mais qui surtout nous indique que le poids de nos action compte énormément dans la vie après la mort. Je ne sais pas si j'ai bien compris la fin, mais visiblement à la mort d'Edith d'autres entités sont sensées venir la chercher alors que George emmène David au dehors pour leur laisser la place.

"Laisse notre esprit mûrir avant de la récolter".


jeudi 28 octobre 2010

Scarlet Letter (The) - Victor Sjöström - 1926



Lillian Gish ...
Hester Prynne
Lars Hanson ...
The Reverend Arthur Dimmesdale
Henry B. Walthall ...
Roger Chillingworth
Karl Dane ...
Master Giles
William H. Tooker ...
Governor Bellingham
Marcelle Corday ...
Mistress Hibbins
Fred Herzog ...
The Jailer
Jules Cowles ...
The Beadle
Mary Hawes ...
Patience
Joyce Coad ...
Pearl
James A. Marcus ...
A Sea Captain

98 minutes

Dans la puritaine Boston, Hester Prynne (Gish) détonne. Alors que c'est le jour du Seigneur, elle pêche pour avoir fait chanter son canari, ouvert sa cage et couru derrière lui, cheveux au vent, pour le rattraper. La communauté bien pensante de Boston ne peut tolérer cette incartade et dénonce au bon Pasteur Dimmesdale  (Hanson) ce comportement indécent. Le Pasteur tombe amoureux d'Hester. Les deux jeunes gens s'avouent leur amour et ils concluent dans le foin. Le Pasteur souhaite l'épouser mais Hester refuse en lui avouant être déjà mariée avec un homme disparu depuis de nombreuses années. Dimmesdale est envoyé en Angleterre. Pendant son absence, Hester accouche d'une petite fille et devient le paria de la communauté qui la stigmatise d'un grand A comme Adultère ...


J'avoue n'avoir pas bien compris s'il s'agissait d'un film comique ou non. Un film peu passionnant malgré les excellentes prestations de Lillian Gish et de Lars Hanson. Les décors sont très vraisemblables mais par contre l'action est franchement moyenne et assez prévisible. La noblesse des sentiments des protagonistes est bien montrée mais par contre la compréhension montrée par la populace dans la dernière scène ne me parait pas plausible.




jeudi 15 juillet 2010

Wind (The) - Victor Sjöström - 1928







Lillian Gish... Letty

Lars Hanson... Lige

Montagu Love... Roddy

Dorothy Cumming... Cora

Edward Earle... Beverly

William Orlamond... Sourdough

Carmencita Johnson... Cora's Child

Leon Janney... Cora's Child (as Laon Ramon)

Billy Kent Schaefer... Cora's Child

Letty, une jeune fille désargentée, se rend au Texas chez son cousin Bev. Dans le train elle rencontre un bellâtre qui lui ferme galamment sa fenêtre pour empêcher le vent qui souffle méchamment de s'engouffrer, puis s'empresse de s'asseoir à côté d'elle. A son arrivée, dans une tempête de sable, elle est accueillie par Lige et son copain Sourdough, qui l'emmènent chez son cousin Bev, qu'elle considère comme son frère car ils ont été élevés ensemble. Cora, la femme de Bev, voit d'un mauvais oeil son arrivée dans la famille, d'autant plus que tout le monde semble apprécier la présence de Letty. Au bal populaire, Lige et Sourdough font leur cour, mais c'est Roddy, promesse de sortir de cet endroit dans lequel souffle sans discontinuer un vent de sable tempétueux, qui emporte le suffrage. A bout de patience et jalouse, Cora lui demande de se trouver un mari, mais lorsque Letty se rend chez Roddy, celui-ci lui apprend qu'il est déjà marié. Désespérée et de guerre lasse elle épouse Lige, un homme simple et assez frustre, mais somme toute gentil. Il comprend que Letty ne l'aime pas et fait tout pour gagner l'argent qui permettrait de renvoyer Letty à l'Est. 
Un homme blessé qui n'est autre que Roddy est  amené dans leur petite maison. Roddy est ravi de cette opportunité qui lui permet de poursuivre de ses assiduités la pauvre Letty.



Lorsqu'une terrible tempête s'annonce venant du nord, provocant la migration d'un troupeau de chevaux sauvages, Lige s'en va, emmenant Roddy, dans l'espoir de les capturer.  Letty essaie de les suivre mais, incapable de rester en selle, retourne à la maison. Roddy profite de la tempête pour fausser compagnie à Lige et retourner assaillir Letty ....



Un film impressionnant dans une atmosphère de tempête permanente qui finit presque par porter sur les nerfs. On a aucun mal à comprendre cette pauvre Letty...  Les images nous emportent, comme le vent qui souffle violemment, représenté par un magnifique cheval blanc qui se déchaîne dans les nuages ... (selon une vieille légende indienne !). Cette image reste encore gravée dans ma mémoire.
Liliane Gish est égale à elle-même, excellente dans une palette qui va de l'espoir au désespoir. Lars Hanson est très bon en homme rustique doté d'une certaine sensibilité, Montagu Love (j'y crois pas, un nom pareil !) et bien, porte bien son nom ! Dorothy Cummings semble être dans son milieu naturel, dure, maniant le couteau de boucher avec dextérité. Un film à voir absolument !







Titres français (incomplet)

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