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Ce blog se propose de faire découvrir quelques films muets
moins connus depuis les débuts du cinéma jusqu'en 1930 environ (à ce jour plus de 1'000 films, serials et shorts ...) ainsi que quelques films sonores. Le but était de lister 1'000 films incluant un descriptif ainsi qu'un commentaire écrit sans prétention. C'est chose faite depuis la fin janvier 2022 !

Déclencheur de ce blog, le premier message daté du 09.06.2010 :
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mercredi 20 octobre 2021

The Thirteenth Hour - Chester M. Franklin - 1927

 



Matt Gray, un jeune inspecteur patrouille avec son chien Rex dans la rue dans le but d'arrêter enfin le criminel qui opère après minuit, à la 13e heure.

Sous la pluie les deux amis restent stoïques lorsque soudain une fenêtre s'ouvre et un homme étranglant une femme pour lui dérober ses bijoux apparait dans la lumière.

Aussitôt Rex bondit mais Matt est assommé sur le palier par l'homme en noir qui se précipite dans sa voiture. Rex la prend en chasse et parvient à sauter dans le véhicule où il sort les crocs et se bat pour arrêter le voleur qui le frappe violemment et le laisse pour mort au bord de la route.

Rex se traine comme il le peut pour se mettre à l'abri pendant que Matt se fait un sang d'encre pour son ami à quatre pattes.


Le lendemain matin, une jeune femme sort de la maison du Professeur Leroy, un éminent criminologiste, pour lequel elle travaille comme secrétaire. Le chauffeur découvre Rex dans un buisson et Mary Lyle l'emmène à l'adresse mentionnée sur son collier.

Mat est heureux de revoir Rex et plus encore de découvrir Mary dont il tombe amoureux au premier coup d'oeil.

Alors que Matt commente le journal et annonce que le Professeur Leroy offre une grosse récompense pour la capture du fameux bandit, Mary lui avoue travailler pour le Professeur.


Matt décide alors de rendre visite à la jeune femme. Or celle-ci a dû repousser le Professeur qui se montre trop entreprenant. Le Professeur est en effet le criminel et porte une perruque pour tenter de lancer ses poursuivants sur d'autres pistes.

Mary est aussitôt retenue captive alors que Matt vient lui rendre visite. Rex sent immédiatement que son ennemi est dans la maison et cela contrarie le professeur. Toutefois Rex parvient à trouver la jeune femme qui lui remet une boulette de papier sur lequel elle a écrit un message demandant de l'aide.

 Matt laisse Rex garder Mary et retourne au commissariat chercher de l'aide.

Pendant ce temps Rex pénètre dans le bâtiment où il est surpris par Leroy qui va lui réserver quelques petites surprises de taille ...



Un de ces films qu'il est plaisant de regarder parce que l'action est constante et amusante. Le héro de cette histoire est Rex, un chien plus intelligent et athlétique que la moyenne. Franchement il est bluffant dans ce rôle mais n'a tourné que dans trois films.

Il y a quelques invraisemblances, pourquoi le professeur se montre-il sans sa perruque mais en porte-t-il une chez lui ? Le contraire aurait été plus plausible. De même si il souhaite passer pour un vieil homme, pourquoi drague-t-il la pauvre Mary ? C'est quand même le plus sûr moyen de s'attirer des ennuis. Bref, l'éminent criminologiste n'est pas si malin que ça.

 La carrière de la belle Jacqueline Gadsdon prend fin à la venue du parlant et Charles Delaney a une bonne bouille qui inspire confiance.


58 minutes


Lionel Barrymore ... Prof. Leroy

Jacqueline Gadsdon ... Mary Lyle (as Jacquelin Gadsdon)

Charles Delaney ... Matt Gray

Fred Kelsey ... Det. Shaw

Polly Moran ... Polly

Napoleon the Dog ... The Dog

 


mercredi 14 septembre 2016

Filibus - Mario Roncoroni - 1915




La Baronne Troixmonde est femme du monde le jour, un mystérieux pirate descendu d'un zeppelin qui survole les Abruzzes la nuit. 
Lorsqu'une banque offre une récompense de 25'000 Gulden (le film est une version hollandaise) pour sa capture, la Baronne imagine un plan audacieux pour contrer le détective Hardy et le challenge en prétendant qu'elle prouvera qu'IL est Filibus.
Pour ce faire un plan machiavélique va germer dans sa tête. Elle va se faire passer pour le comte Graf et, pour se faire admettre auprès du détective, elle va mettre en scène l'enlèvement de la soeur de celui-ci, Leonora, courtisée par un avide amateur d'antiquité, Leo Sandy, un ami de son père.
Léonora tombe sous le charme de ce jeune homme courageux qui a en tête de dérober les précieux diamants qui forment les yeux d'un antique chat égyptien, propriété de Leo Sandy qui donne bientôt une soirée mondaine dont le chat est l'attraction principale ...

Une histoire rocambolesque dans la veine de ces histoires qui firent rêver nos (arrières ?) grands-parents. Tout sera bon pour se montrer original, empreinte de main reconstituée, des narcotiques bien dosés, communications à l'aide d'un héliographe, un zeppelin fort pratique jamais loin pour enlever la dame dans les airs, un équipage dévoué toujours prêt qui la suit des yeux à l'aide de longues vues, etc.
On imagine que cette histoire passablement démodée est tirée d'une bande dessinée ou d'un de ces romans de science fiction un peu loufoque de l'époque ?

Beaucoup prétendent que ce film est le premier film lesbien du cinéma. C'est possible, allez savoir ...

Je ne connais pas le titre du film en français mais cela pourrait être Filibus le mystérieux pirate des airs.

Aucun des acteurs n'a poursuivi sa carrière cinématographique par la suite et il est difficile de trouver des renseignements sur le réalisateur.

Ce film est visible sur le net de nos jours. 

76  minutes



Mario Mariani
Cristina Ruspoli
Giovanni Spano
Filippo Vallino


mercredi 13 juillet 2016

L'inhumaine - Marcel L'herbier - 1924



Georgette Leblanc et ses laquais sourds et masqués
Idéal féminin fantasmé par ces messieurs, Claire est richissime, indépendante, inaccessible, belle, talentueuse, seul un homme exceptionnel pourrait l'intéresser ... ses soirées internationales sont très prisées par quelques élites venant de tous horizons triés sur le volet qu'elle invite.

Le jeune ingénieur Enar Norsen est fou amoureux de cette femme mais lorsqu'il lui avoue qu'il pourrait se tuer pour elle, Claire se montre pleine de dédain. Le pauvre garçon s'en va et sa voiture bascule dans un ravin. 
Lorsque Claire apprend sa mort elle doit faire face à l'opinion publique et aux insultes. 

Un mystérieux inconnu alors l'emmène auprès du corps du jeune homme défunt. Claire se retrouve seule devant le corps d'Einar qui se relève soudainement devant ses yeux horrifiés.

Le jeune inventeur a monté toute une mise en scène pour intéresser cette femme qui semble insensible. Après une visite de son laboratoire, il lui propose de chanter et lui explique qu'elle aura la possibilité de voir ses auditeurs sur un écran. Alors égotisme exacerbé à l'idée d'être le centre du monde une fois de plus ou simple concession de femme blasée ? Claire accepte de revenir le lendemain ...

La salle à manger de Claire
Lenteur et sophistication extrêmes caractérisent ce film très avant-gardiste aux décors sublimes et presque abstraits ...

Un film fantasmagorique très masculin. Certaines femmes aiment jouer de leur pouvoir et visiblement c'est le genre de femme qui attire les hommes de ce film comme des mouches. Ce qui joue moins à mon avis c'est le revirement de Claire qui tout à coup s'intéresse au jeune homme qui lui paraissait insignifiant après qu'elle ait cru à sa mort.

Extraits :
elle voyage sans bouger a travers l'espace aboli..

A travers la joie et la douleur des êtres ...

Elle oublie le temps ...

Par amour pour l'humanité ... (Ah bon, tiens donc, quelle surprise, on ne s'en serait pas douté, mais alors vraiment pas !)

Jaque Catelain
On comprend la fascination des gens de cette époque pour le défi scientifique mais la fin n'est pas crédible. Après avoir joué avec les sentiments de ses admirateurs il est juste que Claire se brûle à son tour. Seul le pouvoir des machines inventées par Einar semble lui faire changer d'avis à son sujet. 

Pour moi le film a le défaut de ses qualités c'est à dire que les images sont tellement parfaites que l'action en devient presque secondaire. Visuellement sublime mais sans ce soupçon d'humanité qui parle à l'âme tant les personnages sont trop éloignés de la simple mortelle que je suis. Chaque protagoniste excelle dans son domaine mais cela ne suffit pas à en faire une film passionnant.

Vu le soin apporté à tous les domaines, je pense que les décorateurs (Robert Mallet-Stevens, Alberto Cavalcanti, Fernand Leger et Claude Autant-Lara), les acteurs, le compositeur Darius Milhaud (dont la partition originale est parait-il perdue) et le réalisateur ont dû se faire un immense plaisir à participer à la création de ce film !

Restitution des teintes d’origine dans la version de Flicker Alley
 
Wikipedia

122 minutes


Jaque Catelain ...
Einar Norsen
Léonid Walter de Malte ...
Wladimir Kranine
Philippe Hériat ...
Djorah de Nopur
Fred Kellerman ...
Frank Mahler
Georgette Leblanc ...
Claire Lescot
Marcelle Pradot ...
The simpleton
Prince Tokio ...
the entertainers


mercredi 13 avril 2016

The Last Warning - Paul Leni - 1929



Barbara n'en mène pas large ...
Au cours d'une représentation théâtrale, un acteur meurt sur scène, électrocuté par un chandelier. Les acteurs sont tous soupçonnés par la police ce qui cause la rupture entre la star Doris Terry et le réalisateur Richard Quayle.

5 ans plus tard, le théâtre est rouvert et McHugh souhaite refaire la même représentation avec les mêmes acteurs qu'il convoque. Tous ne sont pas ravis de se retrouver dans les décors qui leurs ont laissé d'amers souvenirs. Les propriétaires du théâtre, les frêres Bounce arrivent eux aussi mais l'ambiance est plutôt à la terreur car visiblement le théâtre est désormais hanté par le fantôme de l'acteur décédé, Woodford ...

Délicieusement effrayant, le film est dans la même veine que The Cat and the Canary tourné par le même Paul Leni deux ans plus tôt en 1927 avec en vedette aussi Laura La Plante.

Les décors sont remarquables, les situations font monter la tension.
Paul Leni est né à Stuttgart, Baden-Württemberg, sous le nom de Paul Josef Levi. Il mourra peu après le tournage de ce film en 1929 à l'âge de 44 ans. Il nous laissera quelques perles encore visibles de nos jours, Hintertreppe 1921, Das Wachsfigurenkabinett, 1924, The Man who Laughs 1928, entre autres.



Le Dernier Avertissement

Réalisé d’après un roman de Wadsworth Camp et la pièce de Thomas F. Fallon.
77 minutes

Laura La Plante ...
Doris Terry
Montagu Love ...
Arthur McHugh
Roy D'Arcy ...
Harvey Carleton
Margaret Livingston ...
Evalynda Hendon
John Boles ...
Richard Quayle
Burr McIntosh ...
Josiah Bunce
Mack Swain ...
Robert
Bert Roach ...
Mike Brody
Carrie Daumery ...
Barbara Morgan
Slim Summerville ...
Tommy Wall
Torben Meyer ...
Gene
D'Arcy Corrigan ...
John Woodford
Bud Phelps ...
Sammy
Charles K. French ...
Doctor
Francisco Marán ...
Jeffries

En ce moment on peut le voir ici
https://www.youtube.com/watch?v=gRW18LohzpM&list=PL352A910B9C1EA70E&index=81

mercredi 24 juin 2015

Hævnens Nat - Benjamin Christensen - 1916


Dans le gros de l'hiver au cours d'une nuit glaciale, un homme fuit en emportant dans ses bras un bébé emmitouflé.
Ses pas l'emmènent auprès des Lindens (les Tilleuls), une maison de campagne habitée par le Dr West. Ce soir-là le Docteur reçoit quelques amis ainsi que sa nièce Ann. Dans le journal, un article rapporte l'évasion d'un criminel ayant perpétré un crime atroce, un certain Strong John, l'homme fort mais simple d'esprit d'un cirque qui aurait emporté son fils dans sa fuite.
Seule Ann exprime de la compassion pour le fugitif qui n'est autre que l'homme rôdant autour de la villa. Celui-ci réussit à s'introduire à l'intérieur et à se cacher dans le grenier. Voyant son bébé mal en point il descend doucement dans les pièces du bas et pénètre dans une chambre. Dans un petit coffre tombé à terre il découvre une lettre d'un certain Richard adressée à une femme nommée Ann qui laisse à penser que celle-ci aime beaucoup les enfants. 
Plus tard alors que la maison semble endormie, John redescend et tente de s'introduire dans la chambre de ladite Ann mais la jeune femme craignant le rôdeur dont parle le journal en a barricadé la porte. John sort alors à l'extérieur et rentre par la fenêtre tandis que la pauvre Ann essaie de quitter la pièce.
Le pauvre homme jure sur l'honneur ne pas être coupable du crime odieux qu'on lui attribue et se montre suppliant si bien qu'Ann décide de l'aider à se procurer du lait pour le bébé. Malheureusement son oncle ne dort pas et comprend de suite, en voyant le biberon dans les mains de la jeune femme, que l'homme recherché par la police se trouve dans la maison. 
Il persuade sa nièce de retourner dans la chambre où elle remet le biberon à John qui, terriblement touché par sa confiance, se montre empli de reconnaissance. Il déchante vite en sortant de la pièce lorsqu'il se retrouve saucissonné par les hommes qui l'entourent et le menacent avec des revolvers. Avant d'être emmené il promet de revenir et de passer une corde au cou de la pauvre fille.

14 ans plus tard, John est libéré de prison. C'est maintenant un homme prématurément vieilli qui a de la peine à se déplacer. Il a été partiellement blanchi du crime car de nouveaux éléments sont apparus durant l'enquête. John sort de la prison et se rend dans un magasin de jouet où il souhaite acheter un présent pour son fils. Comme il n'a aucune idée de son âge il achète un ours en peluche.
Arrivé à l'orphelinat, on lui apprend que son fils a été adopté. Malheureusement avec l'accord de la commission d'adoption, le couple ayant emporté son fils est resté anonyme.
Désespéré, John erre sans but en ville lorsqu'il se heurte à un vieux copain de prison avec lequel il a travaillé à l'atelier de menuiserie. Cet homme est associé avec Slim Sam Morton, un voleur connu des fichiers de la police. John est accepté au sein de la bande.
Peu de temps après, Slim Sam dont l'une des activités les plus lucratives est de dérober des chiens pour les revendre, voit une petite annonce postée par Richard, devenu depuis le mari de Ann. Il indique rechercher un chien de garde qu'il souhaite offrir à sa femme qui craint toujours la vengeance de l'homme arrêté 14 ans plus tôt.

Pendant ce temps un certain Wilken, un dresseur d'éléphants oeuvrant au cirque où travaillait John, apprend par les journaux sa libération liée à de nouvelles pistes concernant le meurtre. Dès lors son angoisse l'emmène de bar en bar dans l'espoir d'oublier qu'il est le vrai coupable du crime qui a mis John derrière les barreaux et lui a enlevé son fils.
Slim apporte l'un de ses nombreux chiens à Richard. Pendant que le brave homme va chercher de quoi le payer, Slim a le temps de parcourir une lettre trainant sur un petit bureau dans laquelle il lit que la maison de la ville va être fermée bientôt car Richard va rejoindre sa femme aux Lindens.  Du coup la bande décide de la piller dès son départ.
Les hommes entassent des chandeliers et divers bibelots dans une charrette gardée par John. Dans le butin, le simple d'esprit découvre le petit coffre de Ann qui lui rappelle immédiatement les événements ayant conduits à son arrestation. Sa mémoire revenue, le pauvre homme se souvient aussitôt qu'il avait promis de passer une corde autour du cou de la jeune femme ...



Un film sombre réalisé et écrit par un homme talentueux et inventif, Benjamin Christensen, qui joue aussi le rôle du simple d'esprit. On le voit travailler en compagnie de Karen Caspersen sur une maquette de la maison des Lindens durant les première minutes du film.

Force est de constater que ce film est développé autour de sentiments humains simples; bien cernées, les motivations des personnages sont limpides. Au final on a l'impression que les protagonistes principaux suivent une voie dictée par un concours de circonstances qui va diriger les destins et les comportements sans aucune alternative possible. Il est d'ailleurs impossible de faire abstraction de ces éléments extérieurs tant ils ont de prise sur les personnages. A leur manière, Ann et John démontrent de l'empathie, de l'amour et de la confiance en leurs prochains. Malheureusement ces qualités n'appellent pas forcément les mêmes conséquences. Ainsi si l'innocence de l'une rapporte l'amour d'un mari aimant, l'innocence de l'autre le mènera à sa perte.

Quelques scènes sont bien tristes. Celle qui voit John passer dans la rue en tenant l'ours en peluche suivit par les regards d'une multitude d'enfants de l'orphelinat, où celle qui voit une petite fille le prendre par la main avant que la nourrice le chasse comme un malpropre. Les scènes de tristesse alternent avec les scènes de bonheur des deux parents qui s'occupent de leur petite fille et de leur fils adoptif avec amour, de même les scènes de froid et de neige au début alternent-elle avec la chaleur de l'intérieur de la maison.

Par ailleurs, on suit avec plaisir ce film truffé de détails intéressants datant de cette époque, comme le fait de devoir appuyer sur le ressort pour pouvoir parler dans le téléphone (chose que visiblement John ignore, la dame du central téléphonique n'entend pas son interlocuteur et lui indique la façon de procéder).

Le suspens final est stupéfiant. Dick et son fils se montrent plus qu'ingénieux pour s'évader, la scène est fascinante, très recherchée et visuellement époustouflante !

Bien que plutôt sombre, le film possède une immense richesse de détails (ainsi John découvrira-t-il la chambre de Ann après qu'un valet ait tenté d'y embrasser une soubrette). Il nous emmène aussi au cirque où l'on verra des crocodiles et un numéro très poétique des frères Wong. Les mouvements de caméras sont permanents et jamais statiques. J'aimerais voir encore beaucoup de film de et avec M. Christensen !

Edition Filmmuseum

titres américains :
Blind Justice et/ou Night Revenge

100 minutes

Benjamin Christensen ...
Strong Henry / Strong John Sikes (US version) (as Benjmain Christie)
Karen Caspersen ...
Ann (as Karen Sandberg)
Peter Fjelstrup ...
Dr. Richard West (US version) (?)
Charles Wilken ...
Prof. Wilken, elephant trainer (US version) (?)








samedi 4 octobre 2014

Juwelen - Hans Brückner - 1930


La Kärntner Straße (Rue de la Carinthie), Vienne, Autriche. Un joailler sort de son coffre une plaque de précieuses pierres lorsque la lumière s'éteint. Les pierres sont dérobées et le joailler assassiné. Non loin de là le même scénario se reproduit et le mystérieux criminel disparait. La police est impuissante à trouver une piste quelconque alors que le journal "La Trompette" publie un article au sujet des vols et offre une grosse récompense pour la capture du criminel.



Au club des joaillers dont le président est Rufus Geiring un visiteur venu d'Amsterdam se présente, Pieter Van Dammen. Il sort un diamant qui intéresse les hommes présents qui se le passent en hochant la tête. Soudain la lumière s'éteint, Van Dammen semble avoir été poignardé mais réapparait alors qu'un homme apporte de la lumière grâce à un gros chandelier. Il explique avait pressenti qu'il serait la cible d'un possible crime et déclare vouloir s'occuper de l'affaire et téléphoner à la police mais coupe le cordon du téléphone avant de s'enfuir discrètement en emportant son diamant dans une enveloppe qui porte les traces de mystérieuses empreintes digitales.
 

Plus tard un homme se présente dans la joaillerie Geiring et demande à voir un bijou. Après de longues hésitations il n’achètera rien mais se saisit de la main du vendeur qu'il serre fortement sur son gant. Il reproduira la même chose dans plusieurs bijouteries, et n'oubliera pas de serrer les mains de tous les vendeurs. 
Un jour plus tard un inconnu se présente encore à la bijouterie et demande à voir les bracelets. Lorsqu'il fait la connaissance de la pupille de Geiring, Eva, il lui demande de choisir celui qu'elle trouve le plus beau.
Lorsqu'on lui demande le prénom qu'il souhaite graver sur le bijou il déclare simplement le nom d'Eva et demande à ce qu'il soit livré au Park Hotel à son nom, Alexis Karlovich.
Le lendemain le baron Costelli contacte Geiring pour lui demander une estimation de ses bijoux et l’emmène chez lui. Geiring se retrouve bizarrement assis dehors en pleine nuit sans comprendre qu'il a été drogué.
Le surlendemain lorsqu'Eva se rend à l’hôtel pour livrer la commande du bracelet, le réceptionniste lui déclare qu'aucun Schiffslieutenant n'a loué de chambre dans l'établissement. Sur le chemin du retour deux hommes l'attaquent pour lui dérober ses valeurs et un jeune homme vient à sa rescousse. 

Chez Rufus Geiring il se présente, Robert Sonnweg, et refuse l'argent qu'il lui propose en guise de récompense pour avoir sauvé sa protégée. Robert déclare être pauvre et sans emploi, du coup Geiring l'embauche pour remplacer son employé qui l'a laissé tombé très soudainement ...





Un film étrange et surréaliste, à la fois crime et fiction, rêve éveillé et réalité, avec une ambiance qui sort tout à fait des sentiers battus. Le rythme est lent et presque comme au ralenti, du coup on a l'impression de flotter avec les protagonistes un peu comme si on était saouls ou drogués. 
L'action va toutefois crescendo, les faits convergent lentement et on comprend assez vite le fil conducteur après un début qui laisse perplexe.


 Les décors sont extraordinaires et ajoutent un soupçon d'irréalité : l'appartement de Geiring est joliment meublé en style Art-déco, les lignes sont épurées et stylisées, les plafonds sont hauts. A un moment les deux adversaires jouent aux échecs. Les pièces ressemblent beaucoup à celles dessinées par Man Ray pour son échiquier créé en 1920. Cette scène appuie encore le côté kafkaïen de l'atmosphère de ce film.





Les rues de Vienne sont partiellement enneigées et peu de passants sont visibles si ce n'est dans la scène de l'affichage de l'annonce de la récompense par le journal.
La lumière est bien exploitée, le film est sombre dans l'ensemble et les images possèdent une grande profondeur.
Le combat final est d'une grande violence devant la jeune femme, Eva, rendue paralytique par les événements. Sur ce qui ressemble à un trône, elle siège telle une déesse impassible tandis que les deux hommes luttent dans un combat mortel à ses pieds.




On devine la même personne sous le maquillage très bien fait et on est un peu surpris que le réalisateur ait cru bon de devoir nous expliquer ses différents rôles avant la fin. 
La musique de Richard Deutsch et Lars Stigler accompagne bien les images, à certains moments on a l'impression d'entendre des pas sous la pluie ... 
Un film fascinant à voir dont les images collent à la rétine !


Un DVD édité par Film Archiv Austria : Je regrette que la page dédiée à ce film ne donne pas davantage d'indications sur l'oeuvre qui n'est pas mise en valeur. De même la fourre du DVD qui n'est pas attractive et peu représentative. Il est d'ailleurs regrettable qu'une fiche complète du film ne soit pas disponible. Le film est tiré d'un négatif qui s'est détérioré depuis. Il n'existe pas d'autres sources de ce film.

Sous-titres allemand ou anglais.

Le lien sur CINEFICHES

65 minutes

Autre titre : Sensation im Diamanten-Club

Musique de Richard Deutsch et Lars Stigler



Rufus Geiring   Oscar Beregi Sr.
Robert Sonnweg   Alexander Critico
Lydia Kühn   Renate Tiroff
Eva   Maria Sorell
                               Beat Tyrolt

Titres français (incomplet)

Admirable Crichton (L') Aigle des Mers (L') Ailes Brisées (Les) amant éternel (L') Amour de Jeanne Ney (L') Après la pluie le beau temps Arche de Noé (L') Asphalte Au bout du monde Au Service de la loi Aurore (L') Avalanche (L') Baiser (Le) Barbara fille du désert Bardelys le magnifique Bateau ivre (Le) Belle ténébreuse (La) Bessie à Broadway Bête enchaînée (La) Bon petit diable (Le) Bru (La) C'est la Vie Caravane vers l'ouest Casaque verte (La) Ce n'est qu'un au revoir Cendres de vengeance Chanson païenne Chapeau de New York (Le) Charrette fantôme (La) Chasseurs de baleines (Les) Chasseurs de salut (Les) Club des trois (Le) Coeur de l'humanité (Le) Coeur Fidèle Coeur nous trompe (Le) Coeurs du monde Comte de Monte Cristo (Le) Cottage enchanté (Le) Crainquebille Crépuscule de Gloire Cuirassé Potemkine (Le) Dame de pique (La) Damnés de l'océan (Les) Dans la tourmente Dans la ville endormie Danse Rouge Dernier avertissement (Le) Dernier des Don Farrel (Le) Dernier des Mohicans (Le) Déshérités de la vie (Les) Désordre et Génie Deux orphelines (Les) Diable au Corps (Le) Divine (La) Dix Commandements (Les) Droit au bonheur (Le) Droit d'aimer (Le) Droit d'asile (Le) Empreinte du passé (L') Enchantement Enigme (L') Ensorceleuse (L') Escaliers de service Et puis ça va Eternel problème (L') Etoiles de la gloire (Les) Etudiant de Prague (Le) Eventail de Lady Windermere (L') Expiation Femme au corbeau (La) Fiancées en folie (Les) Figurant (Le) Fils d'Amiral Fils du Sheik (Le) Fleur d'amour (La) Forfaiture Foule (La) Frères Brigands (Les) Grande Parade (La) Heure suprême (L') Homme aux yeux clairs (L') Homme du large (L') Homme que j'ai tué (L') Homme qui rit (L') Huit jours de bonheur Idylle dans la tourmente (UNe) Île du Salut (l') Illusion perdue (L') Indésirable (L') Infidèle (L') Insoumise (L') Instinct qui veille (L') Interférences Intrépide amoureux (L') Jaguar de la Sierra (Le) Jardin du plaisir (Le) Jardinier (Le) Jeune Rajah (Le) Jim le Harponneur Journal d'une fille perdue (Le) Justicier (Le) Lâche (Un) Larmes de clown Lettre écarlate (La) Lien brisé (Le) Loi des montagnes (La) Loulou Lys brisé (Le) Maître à bord (Le) Mariage mouvementé (Un) Mauvaise brebis (La) Mécano de la Général (Le) Monte là-d'ssus Moran du Lady Letty Mystérieux X (Le) Nuits de Chicago (Les) Oiseau noir (L') Opérateur (L') Page folle (Une) Palais de la chaussure Pinkus (Le) Parias de la vie Patrie (Sa) Père Serge (Le) Phalène Blanche (La) Piste de 98 (La) Portes de l'enfer (Les) Quatre Fils (Les) Rail (Le) Rançon d'un trône (La) Rapaces (Les) Rédemption de Rio Jim (La) Repentir (Le) Réprouvé (Le) Réquisitoire Révélation Révoltés (Les) Riche famille (Une) Rictus de Satan (Le) Ris donc paillasse Rose blanche (La) Roue de la Fortune (La) Routes en croix Rue des rêves (La) Rue sans joie (La) Sa majesté la femme Satan Secrétaire particulière (La) Secrets Serment de Rio Jim (Le) Sexes enchaînés Signal de feu (Le) Sirène du Pacifique (La) Soif de vivre (La) Solitude Sorcellerie à travers les âges (La) Sportif par Amour Tais-toi mon coeur Talisman de Grand-mère (le) Tempête Tentatrice (La) Tigresse royale (la) Tombeau des amants (Le) Tricheuse Trois âges (Les) Trois lumières (Les) Veilleur de rail (Le) Vengeance de Jim (La) Vierge mariée (La) Vikings (Les) Visages d'enfants Vive la France! Vive le sport! Voleuse (La) Volonté du mort (La)

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