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Ce blog se propose de faire découvrir quelques films muets
moins connus depuis les débuts du cinéma jusqu'en 1930 environ (à ce jour plus de 1'000 films, serials et shorts ...) ainsi que quelques films sonores. Le but était de lister 1'000 films incluant un descriptif ainsi qu'un commentaire écrit sans prétention. C'est chose faite depuis la fin janvier 2022 !

Déclencheur de ce blog, le premier message daté du 09.06.2010 :
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mercredi 24 février 2021

The False Road - Fred Niblo - 1920

 


Dans un hôtel en ville se tient le quartier général d'une bande de voleurs talentueux et très bien organisés dirigée par Sapphire Mike Wilson. Parmi les voleurs se trouvent sa favorite, Frisco Minnie, qui fait équipe avec la belle Betty Palmer, une perceuse de coffre fort de grand talent.

Celle-ci se réjouit d'aller à la rencontre d'un ancien pickpocket du groupe qui vient de passer deux ans derrière les barreaux de Sing Sing, Roger Moran.

Betty l'attend auprès du directeur du pénitencier tandis qu'un gardien apporte à Roger le complet de ville qu'elle lui a apporté.

Roger a décidé de mener une vie honnête mais il ne sait comment le dire à Betty. A l'hôtel Sapphire a organisé un grand banquet pour fêter le retour de Roger et tout le monde est heureux de le revoir jusqu'à ce que Roger prenne son courage à deux mains pour avouer qu'il n'a pas l'intention de poursuivre dans la voie qui l'attend. Cela jette un tel froid que tous les convives quittent la table. Seule Betty tente de le convaincre de poursuivre et Roger lui propose de l'épouser. Mais Betty n'a pas l'intention de changer de vie et Roger quitte la ville et s'installe à White Harbour, un petit port de province où il trouve du travail comme homme à tout faire auprès d'un vieux couple dont le mari est le banquier débonnaire de la ville.

Roger est heureux auprès des Starbuck, des gens simples et honnêtes, mais ses anciens amis apprennent qu'il y a une banque facile à piller à White Harbour.

Betty et Minnie se font passer pour deux soeurs qui cherchent une maison à louer pour se reposer à White Harbour. Elle sont accompagnée de leur chauffeur et arrivent en ville où on leur indique la banque. Le gentil Joshua Starbuck leur indique une maison non loin de la leur et, lorsque les deux jeunes femmes décident de s'y installer, Starbuck les invite chez lui pour les présenter à sa femme et leur faire gouter ses délicieux biscuits au gingembre. Lorsqu'il revient du poulailler, Roger découvre les deux femmes dans le séjour et se demande le but de ce déplacement. Il essaie bien d'en apprendre davantage mais Betty lui répond qu'elles ont juste besoin de vacances. Minnie est une peintre accomplie et le soir du vol de la banque, Betty déploie une tenture peinte par sa complice qui représentant la porte du coffre fort qui la couvre tandis qu'elle opère pour l'ouvrir. Pendant ce temps le chauffeur occupe le shérif en faisant mine d'être ivre. Le casse fini, Betty rejoint Minnie dans la voiture et le chauffeur les rejoint avant de démarrer en trombe.

C'est une catastrophe pour le couple Starbuck. Joshua voulait emmener sa femme en Italie en hiver avec ses économies pour sa santé mais le vol le met dans un immense embarras.

Du coup, Roger revient en ville où il déclare à ses anciens complices vouloir revenir à sa vie d'avant. Pour le prouver il dérobe une montre mais contre toute attente, Betty se montre déçue par sa décision de revenir à sa vie de pickpocket ..



Enid Bennett
Charmante histoire avec le beau et séduisant Lloyd Hughes et la belle Enid Bennett, la femme de 1918 à 1948 du réalisateur Fred Niblo avec lequel elle partagera 30 ans de vie commune jusqu'à sa mort à lui, mariage qui verra la naissance de trois enfants. Un DVD est disponible grâce à une campagne Kickstarter lancée par Tim Lussier et une copie du film provenant de la bibliothèque des congrès.

Les images sont bien conservées et la musique composée par David Drazin est excellente.

L'action et le suspens sont très bien menés, le film termine de jolie manière qui sera probablement considérée comme désuète à notre époque. A mon avis ces vieilles valeurs que sont la naïveté et la gentillesse font le charme de ces films. 

Dans le rôle de la femme de Starbuck, la gentille Edith Murgatroyd qui est plus connue sous le nom de Edith Yorke. On peut la voir dans bon nombre de films, dont Seven Keys to Baldpate, Wild Horse Mesa ou City Girl.

60 minutes


Enid Bennett ... Betty Palmer

Lloyd Hughes ... 'Pickpocket' Roger Moran

Wade Boteler ... 'Sapphire' Mike Wilson

Lucille Young ... 'Frisco' Minnie

Charles Smiley ... Joshua Starbuck

Edith Murgatroyd ... Mother Starbuck (as Edith Yorke)

Gordon Mullen ... Crook Chauffeur
Lloyd Hughes


mercredi 12 septembre 2018

The Heart of Humanity - Allen Holubar - 1919


Au Canada, dans une région reculée dont les habitants sont pieux, la veuve Patricia a 5 fils, l'aîné John, et Paul, Jules, Maurice et Louis. La communauté est menée par Michael, un Pasteur qui prend soin de rappeler la dimension supérieure qui lie Dieu à ses ouailles.

La nièce de Michael, Nanette, est emplie de joie lorsque la veuve lui annonce le retour de son fils John, son fiancé. Nanette est aimée des 4 autres frères mais surtout de Paul, qui lui voue une admiration sans borne.

John arrive en canoé en compagnie d'un allemand Erich von Eberhard (il semble que cet homme soit venu espionner et son rôle n'est pas clair. Toutefois comme il semble ne pas vivre sous le toit de la veuve, on peut considérer que ce n'est pas un ami de la famille, encore que le doute est installé).

Un jour alors que Nanette prie au pied d'un petit autel dédié à la vierge Marie, l'affreux Erich tente de l'agresser. Heureusement John survient à temps pour éloigner la jeune fille..

John et Nanette se marient mais la guerre est déclarée par la Grande-Bretagne qui craint l'invasion de la Belgique. La plupart des hommes, dont les fils de la veuve, s'engagent sous le drapeau, sauf le plus jeune fils auquel ses frères demandent de veiller sur leur mère. 3 jours plus tard, les hommes embarquent et se retrouvent sur le front tandis que la vie reprend au village. Nanette accouche d'un bébé après neuf mois ..



Quelle surprise de découvrir les commentaires peu amènes des spécialistes ou spectateurs ayant vu ce film. D'aucuns voient en The Heart of Humanity une espèce d'imitation de Hearts of the World (sortie 4 avril 1918, première 12 mars 1918 à Los Angeles) tourné par D.W. Griffith et dont le tournage a pris fin quelques mois plus tôt et qui est à mon sens beaucoup plus bâclé.
The Heart of Humanity (sortie 15 février 1919, première 22 décembre 1918 à New York) m'ayant beaucoup touchée, j'ai de la peine à comprendre qu'on puisse trouver Hearts of the World plus abouti, ou trouver Lilian Gish plus captivante que Dorothy Phillips qui se montre emplie de courage et d'amour. Dans les apparences, Dorothy Phillips est très expressive, son visage exprime une multitude d'émotions à grande vitesse ce qui perturbe un peu au départ. Ainsi elle peut pleurer et sourire en une fraction de seconde, toutefois les accords sont justes et sa sincérité évidente.
Il n'y a pas photo entre une Lilian Gish qui cabotine dans le film de Griffith et Dorothy Phillips qui certes joue de façon appuyée mais démontre une vraie profondeur. Alors oui tout le monde aime Lilian Gish, oui son nom a traversé le siècle, oui c'est une grande actrice, mais la comparaison entre ces deux films et les performances des deux actrices principales est totalement injustifiée. Quelquefois je trouve que les critiques sont franchement obséquieux avec leur l'intellectualisme pédant, pour moi un film c'est comme un tableau, ça vous touche ou ça ne vous touche pas, ça n'a rien à voir avec des théories et il ne suffit pas de maitriser la technique ou d'être célèbre pour réaliser un film qui parle au coeur.
En passant je précise que The Heart of Humanity rappelle un peu aussi l'action de Four Sons tourné par John Ford en 1928.

Pour qui veut le voir avec des yeux neufs, ce film est empli de poésie et d'action, le rythme est constant, les scènes de guerre et de mort vous prennent aux tripes, les fils sont bien incarnés et Margaret Mann est parfaite dans ce rôle de mère à qui la guerre a pris les enfants. Le tout a un élan mystique très poignant.

Certes le patriotisme est de mise, et oui les allemands sont dépeints comme le diable et les ténèbres (les casques à pointe n'arrondissent pas les angles si j'ose dire !) et les alliés comme l'espoir et la lumière. Il y a une vraie dimension spirituelle dans ce film, l'espoir fait mal mais la grandeur des protagonistes vous fait frémir et verser des larmes. Ou alors il faut être une mère pour comprendre la douleur d'une autre mère et l'appel des petits innocents touchés par l'horreur de la guerre. Si le film ne vous touche pas, j'aimerais bien en comprendre les raisons ?
 
Robert Anderson joue encore une fois le rôle d'un homme simple qui aime passionnément une femme sans espoir en retour. Cet acteur a un charme très particulier et surtout une manière très sobre de vous faire comprendre la douleur qu'il ressent tout en démontrant un certain fatalisme déchirant. La scène dans la tranchée où il prend son frère mourant dans ses bras m'a donné des frissons de même celle où il joue du violon pour le mariage. Une sensibilité palpable et du grand art, dommage pour les spectateurs qui ne le voient pas ainsi, ils ratent quelque chose de très doux et triste et de profondément humain.
William Stowell a ici encore un rôle d'homme qui sait où il va, ce qui lui va comme un gant. Dans le fond on ne le voit pas tant que ça durant les 106 minutes que durent ce film.

Ah j'oubliais, il faut aussi parler de Erich von Stroheim, sans quoi ce poste ne fera pas sérieux car visiblement la majorité des spectateurs ne voient que lui. Von Stroheim a une grande présence à l'écran, c'est indéniable, ici il incarne le diable sous la forme d'un prussien qui débarque on ne sait pas trop pourquoi dans ce village canadien bien qu'on parle d'espionnage. On ne sait pas non plus comment il a rencontré John.
Il y a une scène assez fascinante au pied de l'autel dédié à la vierge Marie, lorsque Von Stroheim est captivé par la pureté de Nanette et ce qu'il appelle sa "faiblesse" de croire en Dieu.

Ce qui m'a frappée surtout, c'est la légèreté de John face à Nanette qui est encore sous le choc de la rencontre. Bien sûr l'araignée qui monte sur la gorge de la Vierge Marie est bien symbolique aussi et confirme le côté diabolique d'Erich.
Il y a aussi la scène de la tentative de viol de Nanette à la fin que je trouve particulièrement violente. Ici pas de faux semblants, ni d'images implicites. La scène est dure et crue et culmine dans l'horreur avec le lancer de bébé par la fenêtre. Comment montrer les allemands plus odieux ? le réalisateur les montre non seulement cruels mais aussi lâches en se protégeant avec des femmes et des enfants lors d'une attaque. Ici pas un allemand est montré sous un jour plus humain, en cela c'est de la vraie propagande, il ne faut pas l'oublier.

Le début est très clair, ce film traite de l'amour sous toutes ses formes, et bien sûr aussi sous la forme du patriotisme très poussé vers  la fin. La manière de glorifier les américains qui se lancent dans le conflit en avril 1917 fait de l'ombre aux combattants qui se battent depuis le début du conflit (même si en réalité de nombreux volontaires américains s'étaient engagés dans les troupes alliées dès 1914). 

Ce film rend honneur aux combattants mais honore aussi les femmes, celles qui sont restées les yeux pleins de larmes au pays et celles qui sont parties sur le front. En ce sens c'est un film très moderne et féministe, les femmes n'y ont pas des rôles de potiches qui attendent dans l'ombre.

Bizarrement Nanette est prise pour une américaine vivant au Canada ? Je ne vois pas ce qui le confirme ?

A noter les petits rôles de Lloyd Hughes, George Hackathorn, Pat O'Malley, etc.

Pour les scènes tournées dans les tranchées, des milliers de litres d'eau ont été pompés depuis une rivière de Los Angeles.

Titres français
Le coeur de l'humanité
Pour l'humanité

106 minutes

Dorothy Phillips ... Nanette
William Stowell ... John Patricia
Robert Anderson ... Paul Patricia
Walt Whitman ... Father Michael
Margaret Mann ... Widow Patricia
Erich von Stroheim ... Eric von Eberhard
Lloyd Hughes ... Jules Patricia
Frank Braidwood ... Maurice Patricia
George Hackathorne ... Louis Patricia
Pat O'Malley ... Clancy
William Welsh ... Prussian Officer



jeudi 4 juillet 2013

Beau Revel - John Griffith Wray - 1921



Lewis Stone ...
Lawrence 'Beau' Revel (as Lewis S. Stone)
Florence Vidor ...
Nellie Steel
Lloyd Hughes ...
Dick Revel
Kathleen Kirkham ...
Alice Latham
Dick Ryan ...
Rossiter Wade (as Richard Ryan)
Harland Tucker ...
Will Phyfe (as Harlan Tucker)
William Conklin ...
Fred Latham
Lydia Yeamans Titus ...
Ma Steel
William Musgrave ...
Bert Steel
Joe Campbell ...
Butler


69 minutes
D'après une histoire de Louis Joseph Vance


Beau Revel est un coureur de jupons invétéré, ses conquêtes ne se comptent plus. La dernière en date est une certaine Alice Latham, une femme qui se sent délaissée par son mari Fred. 
De son côté son fils Nick est amoureux de Betty Lee, une jeune femme qui possède un club de danse en vogue. Associée à Wade, elle est heureuse de pouvoir fournir un poste à son frère Bert qui vient de perdre son travail.
Nick présente Betty à son père alors qu'ils se trouvent au club de danse. Beau s'arrange pour que Nick fasse danser Alice pendant qu'il fait connaissance avec Betty. Par la suite, il suggère à son fils de ne pas voir Betty pendant deux semaines de manière à ce qu'il puisse lui prouver que Betty ne vaut pas mieux que toutes les autres et lui donne rendez-vous dans deux semaines à minuit pour le lui prouver. Nick est outré et accepte contre son gré la proposition. Pendant les quinze jours Beau tombe amoureux de Betty et délaisse Alice qui décide alors de tout quitter, et son mari et Beau Revel mais son mari l'implore de rester.
Nick tente de faire comprendre les motivations de son père à Betty, mais elle ne comprend pas sa mise en garde et continue à voir Beau. Deux semaines plus tard, son frère Bert ayant des soucis avec la justice, Betty va trouver Beau qui se trouve être avocat très tard le soir. Nick la surprend chez son père qui la cache dès qu'il entend son fils sonner à la porte et qui lui annonce être amoureux de Betty. Mais Betty, fâchée, sort de la pièce dans laquelle elle était cachée et lui déclare tout de go qu'il n'a jamais aimé personne mais se montre seulement "amoureux de l'idée d'être amoureux" et ajoute qu'elle ne veut plus les voir, ni le père ni le fils...
Photo tirée de The Lost World I suppose ?

Un film étonnant qui conte la vie d'un homme égocentrique et plutôt lâche qui se vante auprès de ses amis de faire une conquête féminine en moins d'un mois, voire en deux semaines par "beau temps".
Cet homme croit donc connaitre les femmes et forcément il ne voit que son propre reflet en elles. Lorsqu'il met en garde son fils, il se prend au jeu de la séduction une fois de plus, ou plutôt une fois de trop.
Difficile de croire le personnage qui parait bien vide, on se demande quand même ce qu'elles peuvent bien lui trouver, si ce n'est qu'il semble fortuné ? De son côté son fils et Betty sont sincères et tout finira bien pour eux malgré tout. Quant au père, face au vide de sa propre existence il choisira de mettre fin à ses jours de manière très mélodramatique sous les yeux de son maître d’hôtel impuissant.

L'écrivain Louis Joseph Vance est surtout connu pour la série des Lone Wolf (Loup solitaire). Entre 1917 et 1949 pas moins d'une vingtaine de films basés sur ses histoires ont été tournés.

jeudi 14 février 2013

Hail the Woman - John Griffith Wray - 1921

http://www.nitrateville.com/viewtopic.php?f=1&t=9291


Florence Vidor ...
Judith Beresford
Lloyd Hughes ...
David Beresford
Theodore Roberts ...
Oliver Beresford
Gertrude Claire ...
Mrs.Beresford
Madge Bellamy ...
Nan Higgins
Tully Marshall ...
'Odd Jobs Man'
Vernon Dent ...
Joe Hurd
Edward Martindel ...
Wyndham Gray
Charles Meredith ...
Richard Stuart
Mathilde Brundage ...
Mrs.Stuart
Eugene Hoffman ...
The Baby
Muriel Frances Dana ...
David Junior

80 minutes

Au XVIIe siècle, les femmes avaient interdiction de sourire aux hommes ou de se manifester les dimanches sous peine de subir le châtiment de l'immersion dans l'eau, ligottée à une chaise en guise de punition. Trois siècles plus tard certains hommes n'ont pas beaucoup évolué tel Olivier Beresford (Roberts) un père de famille rigide et tyrannique dont la morale date d'un autre âge. Sa fille Judith (Vidor) est confinée aux tâches ménagère avec sa mère (Claire) et ses perspectives d'avenir sont le mariage et les enfants. Ses parents voient d'un bon oeil un éventuel mariage avec Joe, un voisin obtus bien que sa mère trouve Judith encore trop jeune. Toutefois, bien sûr son mari a forcément toujours raison.
David (Hughes) le fils porteur de tous les espoirs du patriarche tyrannique rentre au bercail après le semestre d'études en théologie qu'il effectue pour faire plaisir à son père. Une jeune fille, Nan Higgins (Bellamy), tente de lui parler à sa descente du train mais David l'évite. Nan retrouve son beau-père (Marshall) un homme cruel qui découvre qu'elle est enceinte de David. Le père Beresford achète le départ de Nan d'un chèque de $1'000 et la jeune femme finit par s'enfuir en ville en train, David n'ayant pas le courage d'affronter son père pour lui dire que Nan est en réalité sa femme.
Au cours d'une balade Judith rencontre un écrivain qui lui parle de l'émancipation des femmes. Sa réputation est salie par Joe qui croit la voir fumer chez l'écrivain la nuit tombée et qui sous-entend des choses pas nettes du tout. Le père ne veut plus jamais entendre parler de sa fille qui part à son tour pour la ville. Noël arrive ....
Un film tourné il n'y a même pas 100 ans qui m'a beaucoup émue. Le destin de ces femmes soumises à cet homme égocentrique et manipulateur est terrible. Le fils prodigue est faible et n'ose faire face à ce père aveuglé par les certitudes de vivre selon les bons préceptes. Le pauvre garçon passera ainsi à côté de sa vie, de sa femme et ne devra son salut qu'au courage de sa soeur. 
Livrées à elles-mêmes deux jeunes femmes humiliées luttent contre le destin et une vie sans perspectives. L'une d'elle trouvera la mort, l'autre une reconnaissance. Florence Vidor donne une jolie dimension faite de douceur et de détermination à Judith, Madge Bellamy est crédible dans le rôle de Nan, la pauvre victime à laquelle les hommes n'auront jamais rien donné dans le fond si ce n'est des coups, des insultes ... même si on suppose que David l'a aimée sincèrement.
Lloyd Hughes a le rôle du frère faible qui préfère se mentir à lui-même et aux autres, Theodore Roberts et Tully Marshall représentent deux aspects masculins terribles : l'un violent, vénal et sans scrupules, l'autre froid, pétri de moralité rigide et bourré de certitudes dépassées sans remise en question. Gertrude Claire en impose dans le rôle de la femme soumise qui ne contrera jamais son mari. Edward Martindel est charmant dans le rôle de l'homme cultivé qui ouvre des portes à la condition féminine, Vernon Dent incarne avec talent le voisin qui cherche une femme économe et sachant s'occuper d'une maison.
Le coeur aura raison de la rigidité du père mais il faudra beaucoup de souffrance et de temps, tant son intransigeance est coriace. 
Bref, ce film touchant vaut largement le détour, on le trouvait en VHS chez Grapevine Video, il semble que les copies qu'il est possible de trouver en DVD soient mauvaises. Ma version est franchement moche, mais l'action l'a emporté sur la qualité, même si j'ai dû m'accrocher pour lire certains intertitres quasi illisibles.

http://content.lib.washington.edu


vendredi 21 décembre 2012

Sweethearts on Parade - Marshall Neilan - 1930



Alice White ...
Helen
Lloyd Hughes ...
Bill
Marie Prevost ...
Nita
Kenneth Thomson ...
Hendricks
Ray Cooke ...
Hank
Wilbur Mack ...
Parker
Ernest Wood ...
Denham
Max Asher ...
Store Manager

65 minutes

Dans un parc de divertissement Helen (White), une jeune femme nouvellement arrivée en ville, fait la connaissance de Nita (Prevost). Les deux jeunes filles épluchent les petites annonces pour trouver du travail et se mettent d'accord pour que Nita se rende postuler dans un grand magasin de la ville qui recherche deux vendeuses. Alors qu'elle attend sa nouvelle amie sur un banc, un marin, Hank (Cooke), s'approche et entame la conversation. Au même moment, Bill (Hughes), un autre marin esseulé aperçoit Helen et vient à sa rescousse. Au retour de Nita, les deux jeunes gens se bagarrent violemment et les jeunes filles s'eclipsent discrètement.
Plus tard Bill retrouve Hank devant une vitrine de magasin où Helen attire les chalands en se montrant très dévêtue dans une baignoire. Hank et Bill finissent par sortir avec les deux demoiselles. Lors d'une soirée, des hommes fortunés viennent s'encanailler et un certain Hendricks (Thomson) se sent attirer par Helen. Le même soir Bill offre une bague à Helen en lui faisant promettre de l'attendre durant son absence.
Pendant que les garçons sont à bord d'un vaisseau qui croise au large, Helen sort avec Hendricks qui la couvre de cadeaux. A son retour Bill croit qu'Helen l'attend toujours mais le repas préparé n'est pas à son honneur ...

On comprend que les passants se massent devant la vitrine, n'est-ce pas ?


Une comédie enlevée sans grande prétention, si ce n'est celle de divertir le spectateur. Le film ne casse pas grand chose bien que le casting soit plaisant. Au final on se demande comment un gars qui se voit évincé par une femme qui recherche la sécurité financière peut quand même croire à son amour sincère et désintéressé ? C'est la magie du cinéma, d'ailleurs dans le fond la vie est souvent un grand cinéma permanent finalement.
Alice White et Marie Prevost sont les deux copines face au charmant Lloyd Hughes et à l'amusant Ray Cooke. Kenneth Thomson est l'homme fortuné. Il y a pas mal de bagarres et on est sensé croire à cette romance peu plausible.
On trouve ce film muet chez Grapevine. La version parlante semble avoir disparu à ce jour. L'accompagnement musical est assez martial, ce qui rajoute un soupçon d'humour.






dimanche 9 décembre 2012

Love Never Dies - King Vidor - 1921



Lloyd Hughes ...
John Trott
Madge Bellamy ...
Tilly Whaley
Joseph Bennett ...
Joel Eperson
Lillian Leighton ...
Mrs. Cavanaugh
Fred Gamble ...
Sam Cavanaugh (as Fred Gambold)
Julia Brown ...
Dora Boyles
Frank Brownlee ...
Ezekiel Whaley
Winifred Greenwood ...
Jane Holder
Claire McDowell ...
Liz Trott

64 minutes
D'après "The Cottage of Delight" de William Nathaniel Harben

John Trott (Hughes) est un jeune homme auquel sa mère, prostituée (McDowell) fait honte et les gens murmurent sur son passage. Un jour John fait la connaissance de Tilly (Bellamy) une jeune fille qui ignore tout de sa famille et l'épouse. Vivant tous deux dans un joli cottage, le jeune couple nage dans le bonheur. Malheureusement le passé rattrape John car le père de Tilly apprend le terrible secret de John et furieux se rend dans le foyer des deux tourtereaux dans le but de tuer celui qui apporte le déshonneur à la famille. Tilly le supplie de n'en rien faire et le père accepte à condition qu'elle le suive. Tilly n'a pas le temps d'écrire un mot et le cocher transmet le message de façon à ce que John croie qu'elle ne veut plus le voir et qu'il ne doit sous aucun pretexte chercher à la retrouver.
John désespéré décide de quitter la région et emmène sa petite soeur avec lui. 
Une tempête éclate et le train qui les transporte déraille faisant de nombreuses victimes. John déclare que sa soeur et lui sont morts dans l'accident ...



Le film romantico-dramatique dans toute sa splendeur, Deux jeunes gens s'aiment profondément mais sont séparés injustement. Évidemment il est difficile de ne pas compatir devant la douleur d'un jeune homme aussi mignon et aussi convainquant que Lloyd Hughes. Par contre je ne sais pas pourquoi mais j'ai souvent un peu de la peine avec Madge Bellamy. Il y a chez elle un indéfinissable côté superficiel compensé par de grands yeux de poupée qu'elle utilise au mieux pour faire passer des émotions qui ne semblent pas très profondes. Les messieurs ne seront peut-être pas d'accord ?
Il manque quelques bouts essentiels pour la compréhension de ce film et c'est dommage, même si on imagine l'action dans les grandes lignes.  On trouve ce film plutôt bien restauré bien que tronqué chez Oldies par exemple.

Quelques photos supplémentaires

vendredi 7 décembre 2012

Below the Surface - Irving Willat - 1920



Hobart Bosworth ...
Martin Flint
Grace Darmond ...
Edna Gordon
Lloyd Hughes ...
Luther Flint
George Webb ...
James Arnold
Gladys George ...
Alice
J.P. Lockney ...
Dave
Edith Yorke ...
Martha Flint
George Clair ...
Geb Quail

84 minutes

Dans une petite île non loin de Boston, Martin Flint (Bosworth) et son fils Paul (Hughes) sont des plongeurs très respectés dans la région.
Un jour ils apprennent qu'un sous-marin se trouve en détresse à une grande profondeur non loin de chez eux et que 27 hommes sont sur le point de périr. Après que le plongeur en charge soit remonté en piteux état, Martin accepte de tenter de battre tous les records et réussit à descendre jusqu'au bâtiment en détresse sauvant ainsi les hommes sur le point de mourir d'asphyxie. La nouvelle fait les gros titres des journaux ce qui attire l'attention de James Arnold (Webb), un homme sans scrupules, et de sa compagne Edna qui voient là un moyen de s'enrichir facilement.

Arnold se présente donc accompagné de sa "soeur" Edna et propose aux Flint de descendre chercher de l'or sur une épave qui git profondément sous l'eau mais, à la grande déception de Paul, Martin refuse en arguant que "pour des hommes il est prêt à prendre des risques mais pas pour de l'or". Arnold alors entame une autre stratégie. Edna fait mine de tomber amoureuse de Paul qui s'éprend éperdument de la jeune femme et promet de faire tout ce qu'elle souhaite si elle l'épouse.
Or pendant ce temps Martin ne perd pas son temps et écrit à une agence de détectives qui lui apprend qu'Edna passe pour la femme d'Arnold et qu'elle vit une vie dissolue. Loin de se démonter lors de la confrontation, Edna assure qu'elle veut refaire sa vie et qu'elle vient de comprendre ce qu'est l'amour grâce à Paul qu'elle épouse au grand désespoir de ses parents et d'Alice, la fille de la voisine qui soupirait pour le jeune homme.
Paul plonge alors pour retrouver l'or du vaisseau mais bien qu'il remonte avec quelques pièces il est sérieusement atteint dans sa santé. De retour chez lui il cherche Edna qui bien sûr n'est plus là et accuse son père de l'avoir chassée avant de s’effondrer inconscient ...



L'action est tout à fait prenante du début à la fin. Bien sûr les images ne s'attardent pas trop au fond de l'eau malgré quelques scènes nécessaires à la compréhension du film où l'on voit un scaphandrier s'enfoncer dans l'eau.
Les images dans le sous marin au début sont très théâtrales mais cette histoire est un peu précurseuse (au féminin, j'ose !) des films catastrophes qui vont suivre sauf que le scénario ne s'attarde pas sur les pires moments et laisse une bonne part des images à la narration et à l'imagination.
Hobart Bosworth se montre en homme droit qui comprend que son fils est trompé par une femme manipulatrice. Il fait de son mieux pour lui ouvrir les yeux mais le jeune homme est sincèrement épris. Le fils se marie donc mais n'aura bien sûr pas le temps de jouir de son nouvel état civil car là bien sûr arrive le drame. Le final est digne du Titanic et la romance ajoute du piment.
L'un des hommes les plus séduisants du cinéma muet, Lloyd Hughes (ici encore bien jeune et encore un peu gringalet) joue le rôle de Paul (pourquoi diable est-ce indiqué Luther sur IMDB ?).
On trouve ce film assez long pour l'époque chez Grapevine Video. L'image est plutôt bonne.


lundi 4 juin 2012

Where East is East - Tod Browning - 1929



Lon Chaney ...
Tiger Haynes

Lupe Velez ...
Toyo Haynes

Estelle Taylor ...
Mme. de Sylva

Lloyd Hughes ...
Bobby Bailey

Louis Stern ...
Padré

Mrs. Wong Wing ...
Ming


65 minutes

En Asie (Il est écrit au Laos à la frontière du Siam). Tiger Hayes (Chaney) capture des tigres qu'il vend à des cirques. A son retour à Vientiane sa fille Toyo (Velez) se réjouit de son retour car elle a une grande nouvelle à lui apprendre : elle est amoureuse de Bobby (Hugues) le fils d'un propriétaire de cirque pour lequel Tiger a souvent travaillé. Mais Tiger est loin de se montrer enthousiasme, il craint un triste destin pour sa fille qui représente tout pour lui. Un jour Bobby défend Toyo contre un tigre échappé de sa cage et Tiger comprend qu'il peut lui faire confiance. Tout le monde nage dans le bonheur mais Bobby va partir pour un long voyage en compagnie de Tiger pour ramener les tigres à Singapore d'où ils seront expédiés par bateau.
Sur le bateau les emmenant Bobby fait la connaissance d'une femme manipulatrice et envoutante, Madame de Sylva (Taylor). Sous le charme, Bobby devient fou et se surprend à embrasser la belle dont les yeux le fascinent. Il lui raconte qu'il va épouser Toyo et la belle eurasienne le considère déjà comme sa proie. Tiger reconnait une femme diabolique en la personne de Madame de Sylva qui n'est autre que son ex-femme et la mère de Toyo qu'elle a abandonnée encore bébé. Il s'interpose et fait descendre Bobby de force du bateau. Plus tard, les tigres livrés, Bobby décide de ne pas poursuivre son périple et revient à Vientiane en compagnie de Tiger. Toyo les accueille un peu changée, elle porte des habits occidentaux et se réjouit de leur faire la surprise de sa mère venue soit disant dès l'annonce de son mariage. Celle-ci n'a de cesse que de s'imposer à Bobby qui devient fou et déchiré. Il finit par décider de s'enfuir avec Madame de Sylva ...



On commence directement par assister à la capture d'un tigre par un Lon Chaney au regard féroce comme le magnifique félin sur lequel il va lancer son filet. Sa fille jouée par Lupe Velez est adorable : elle l'attend mutine et charmante pour lui présenter le beau Lloyd Hugues. Tout semble se passer pour le mieux jusqu'au moment où les yeux du jeune homme croisent ceux de la belle et fascinante Estelle Taylor. Il faut avouer que le maquillage est extrêmement bien fait et on comprend le trouble du beau Lloyd devant cette femme à la bouche pulpeuse et aux yeux captivants. 
Lon Chaney dont le visage est couvert de cicatrices n'est pas dupe, il comprend immédiatement où son ex veut en venir et se montre très compréhensif envers le jeune homme. Celui-ci se montre déchiré et la scène où il voit des Madame Sylva partout est parlante. Désespéré, il ne lui reste qu'une seule issue et suivra la diabolique femme.

Estelle Taylor prend une place monumentale dans ce film, en aucun cas elle ne se montre intimidée par Lon Chaney qui prend sa part à l'écran. Les deux font une paire époustouflante. 
Lupe Velez est charmante dans le rôle de la jolie et innocente Toyo qui fait face au séduisant Lloyd Hugues. Évidemment leurs rôles sont plus lisses mais ils forment un très beau couple eux aussi.
Un très très bon moment que ce film délassant dont le thème est finalement une mère très belle qui teste sans scrupule et sans fin son pouvoir de séduction sur les hommes et l'amour d'un père prêt à tout pour sauver le bonheur de sa fille.
Estelle Taylor a été mariée à Jack Dempsey et était très amie avec Lupe Velez. Elle serait la dernière d'ailleurs à l'avoir vue en 1944, avant que Lupe ne se suicide en décembre. Les deux femmes ont 14 ans de différence et seul le cinéma peut nous faire croire qu'Estelle pourrait être la mère de Lupe !








mardi 4 janvier 2011

Irene - Alfred E. Green - 1926



Colleen Moore ...
Irene O'Dare
Lloyd Hughes ...
Donald Marshall
George K. Arthur ...
Madame Lucy
Charles Murray ...
Pa O'Dare
Kate Price ...
Ma O'Dare
Ida Darling ...
Mrs. Warren Marshall
Eva Novak ...
Eleanor Hadley
Edward Earle ...
Larry Hadley
Larry Wheat ...
Bob Harrison (as Laurence Wheat)
Marion Aye ...
Helen Cheston (as Maryon Aye)
Bess Flowers ...
Jane Gilmour
Lydia Yeamans Titus ...
Mrs. Cheston
Cora Macey ...
Mrs. Gilmour


90 minutes
Tiré d'un comédie musicale présentée à Broadway et qui avait obtenu pas mal de succès.

Irene O'Dare est l'aînée de la famille O'Dare, un famille pauvre dont la mère travaille dure et le père semble plutôt abonné à la bouteille. Le travail d'Irene consiste à livrer les vêtements fraichement lavés par sa maman à ses clients. Malheureusement Irene n'est pas très attentive et sa maman l'envoie trouver un autre travail : Irene travaille donc dans une vitrine où elle vente les qualités des lits présentés ... Mais Irene s'amuse au grand plaisir des badauds rassemblés sur le trottoir et son patron la vire. Sa mère lui déclare ne plus vouloir la voir tant qu'elle n'aura pas trouvé un nouveau travail et Irene fait la connaissance fortuitement, de l'Héritier Marshall qui est en train de s'associer au célèbre couturier, Madame Lucy ...


Un excellent véhicule qui permet à Colleen Moore d'exposer ses talents de comique. L'histoire est un genre de conte à la Cendrillon, Lloyd Hughes apporte la touche de séduction nécessaire, George K. Arthur est excellent en Madame Lucy (du nom de sa tante qui a créé la célèbre marque !) et tous les protagonistes ont l'air de bien s'amuser. Vous aurez droit en prime à un défilé de mode ahurissant axé sur les quatre saisons. Une scène amusante lorsque Irene s'enfuit d'une soirée où un homme se montre trop entreprenant, elle rencontre une autre femme dans le même cas qui sort une paire de patins à roulettes : les deux femmes en chaussent chacun un et, se tenant par la taille, se déplacent à deux comme des patineurs sur la glace ... trop chou !
Partiellement tourné en Technicolor 2 bandes

jeudi 16 décembre 2010

Sea Hawk (The) - Frank Lloyd - 1924


Milton Sills ...
Sir Oliver Tressilian
Enid Bennett ...
Lady Rosamund Godolphin
Lloyd Hughes ...
Lionel Tressilian
Wallace Beery ...
Capt. Jasper Leigh
Marc McDermott ...
Sir John Killigrew (as Marc MacDermott)
Wallace MacDonald ...
Peter Godolphin
Bert Woodruff ...
Nick
Claire Du Brey ...
Siren
Lionel Belmore ...
Justice Anthony Baine
Christina Montt ...
The Infanta of Spain (as Christine Montt)
Albert Prisco ...
Yusuf-Ben-Moktar
Frank Currier ...
Asad-ed-Din - Basha of Algiers
William Collier Jr. ...
Marsak
Medea Radzina ...
Fenzileh
Fred DeSilva ...
Ali (as Fred De Silva)

123 minutes
D'après le livre de Rafael Sabatini

En Cornouailles, Oliver Tressilian (Milton Sills) est un gentilhomme anglais qui souhaite épouser Lady Rosamund Godolphin (Enid Bennett) dont la famille ne voit pas d'un très bon œil ce choix. Le frère de Rosamund cherche la bagarre et la trouve en la personne du jeune frère d'Oliver, Lionel (Hughes) qui le tue dans un combat à la loyale. Oliver est accusé du meurtre et Rosamund refuse de lui adresser la parole, mais grâce à Justice Bain, un homme de loi, il fait établir un document prouvant son innocence. Lionel craint alors que la justice ne remonte jusqu'à lui et fait enlever Oliver par Jasper Leigh (Beery), un capitaine qui le fait embarquer sur son bateau en partance pour la Méditerranée. Peu après, le navire est attaqué par des espagnols, qui vendent l'équipage. Lorsque le bateau est attaqué par des Maures après quelque temps, Oliver devient Sakr el Bahr, le faucon des mers (Sea Hawk) et sévit dans la Méditerranée : bientôt son seul nom suffit à faire trembler toutes les flottes présentes en mer  ....



Une chouette histoire menée tambour battant, avec un séduisant Milton Sills qui se démène corps et âme pour arriver à se venger. En cela, l'histoire ressemble un peu à celle de Ben Hur, qui lui ne vit que pour se venger dans des conditions presque similaires : vendu par un ami considéré comme un frère (à la place d'un frère), années de galère, reconnaissance par un puissant adversaire, montée en grade et retour victorieuse et vengeance.
Milton Sills est un Oliver tout à fait à la hauteur dans tous les domaines. Wallace Beery campe avec bonheur le renard futé qui trouve tous les moyens pour éviter les peines...
Lloyd Hughes est le jeune frère faible de Milton Sills, et on a bien de la peine à lui en vouloir lorsqu'il ouvre de grands yeux enfantins et trahit son frère. La seule chose qui est difficile à croire, c'est l'amour que porte Oliver à Lady Rosamund, dont l'amour est bien faible et qui ne croit jamais à son innocence, cela à plusieurs reprises. Bon, il est vrai qu'il n'y a pas un grand choix de belles héroïnes dans le film. Toutefois, une concurrente sérieuse aurait été appréciée !

Un remake de ce film a été tourné avec Errol Flynn en 1940 (Michael Curtiz) dont l'intrigue diffère passablement du livre semble-t-il.





samedi 11 décembre 2010

Tess of Storm Country - John S. Robertson - 1922



Mary Pickford ...
Tessibel 'Tess' Skinner
Lloyd Hughes ...
Frederick Graves
Gloria Hope ...
Teola Graves
David Torrence ...
Elias Graves
Forrest Robinson ...
Orn 'Daddy' Skinner
Jean Hersholt ...
Ben Letts
Danny Hoy ...
Ezra Longman
Robert Russell ...
Mr. Daniel 'Dan' Jordan
Gus Saville ...
Old Man Longman
Madame De Bodamere ...
Mrs. Longman

118 minutes
Dans un paysage idyllique, un homme riche et dur, Elias Graves, construit sa maison et observe les pêcheurs qui campent sur ses terres en contrebas sur les rives d'un lac. Y vivent en particulier Tess (Pickford) et son père. Elias Graves souhaite se débarrasser de ces intrus,  quand Dan, le fiancé avocat de sa fille Teola, lui propose de les faire partir dans le but d'obtenir ses faveurs et d'épouser sa fille. Fortement contré par Tess, il décide de retirer les filets de pêche des villageois, pour les obliger à quitter les lieux : un drame survient ... Le père de Tess est accusé d'avoir tué Dan,  mais Frederick (Hughes), le fils de Graves, aime secrètement Tess (Pickford) ...



Un film très touchant. Mary Pickford campe une Tess sauvageonne et innocente avec conviction. Il semble que ce film ait été son favori, et je la comprends. Lloyd Hughes est séduisant et parfaitement  à l'aise dans le rôle de Frederick,  un Jean Hershold presque méconnaissable (c'est presque une lapalissade !) campe un horrible Ben Letts, Les autres protagonistes sont tous excellents dans les rôles d'Ezra, Teola, des pères, de la sorcière, des villageois, bref, tous !  Les images sont magnifiques, le village recréé, les abords du lac, ... Le final est simple et poignant.
L'accompagnement musical est parfait et remarquable (Jeffrey Mark Silverman).
Vivement recommandé ...


Titres français (incomplet)

Admirable Crichton (L') Aigle des Mers (L') Ailes Brisées (Les) amant éternel (L') Amour de Jeanne Ney (L') Après la pluie le beau temps Arche de Noé (L') Asphalte Au bout du monde Au Service de la loi Aurore (L') Avalanche (L') Baiser (Le) Barbara fille du désert Bardelys le magnifique Bateau ivre (Le) Belle ténébreuse (La) Bessie à Broadway Bête enchaînée (La) Bon petit diable (Le) Bru (La) C'est la Vie Caravane vers l'ouest Casaque verte (La) Ce n'est qu'un au revoir Cendres de vengeance Chanson païenne Chapeau de New York (Le) Charrette fantôme (La) Chasseurs de baleines (Les) Chasseurs de salut (Les) Club des trois (Le) Coeur de l'humanité (Le) Coeur Fidèle Coeur nous trompe (Le) Coeurs du monde Comte de Monte Cristo (Le) Cottage enchanté (Le) Crainquebille Crépuscule de Gloire Cuirassé Potemkine (Le) Dame de pique (La) Damnés de l'océan (Les) Dans la tourmente Dans la ville endormie Danse Rouge Dernier avertissement (Le) Dernier des Don Farrel (Le) Dernier des Mohicans (Le) Déshérités de la vie (Les) Désordre et Génie Deux orphelines (Les) Diable au Corps (Le) Divine (La) Dix Commandements (Les) Droit au bonheur (Le) Droit d'aimer (Le) Droit d'asile (Le) Empreinte du passé (L') Enchantement Enigme (L') Ensorceleuse (L') Escaliers de service Et puis ça va Eternel problème (L') Etoiles de la gloire (Les) Etudiant de Prague (Le) Eventail de Lady Windermere (L') Expiation Femme au corbeau (La) Fiancées en folie (Les) Figurant (Le) Fils d'Amiral Fils du Sheik (Le) Fleur d'amour (La) Forfaiture Foule (La) Frères Brigands (Les) Grande Parade (La) Heure suprême (L') Homme aux yeux clairs (L') Homme du large (L') Homme que j'ai tué (L') Homme qui rit (L') Huit jours de bonheur Idylle dans la tourmente (UNe) Île du Salut (l') Illusion perdue (L') Indésirable (L') Infidèle (L') Insoumise (L') Instinct qui veille (L') Interférences Intrépide amoureux (L') Jaguar de la Sierra (Le) Jardin du plaisir (Le) Jardinier (Le) Jeune Rajah (Le) Jim le Harponneur Journal d'une fille perdue (Le) Justicier (Le) Lâche (Un) Larmes de clown Lettre écarlate (La) Lien brisé (Le) Loi des montagnes (La) Loulou Lys brisé (Le) Maître à bord (Le) Mariage mouvementé (Un) Mauvaise brebis (La) Mécano de la Général (Le) Monte là-d'ssus Moran du Lady Letty Mystérieux X (Le) Nuits de Chicago (Les) Oiseau noir (L') Opérateur (L') Page folle (Une) Palais de la chaussure Pinkus (Le) Parias de la vie Patrie (Sa) Père Serge (Le) Phalène Blanche (La) Piste de 98 (La) Portes de l'enfer (Les) Quatre Fils (Les) Rail (Le) Rançon d'un trône (La) Rapaces (Les) Rédemption de Rio Jim (La) Repentir (Le) Réprouvé (Le) Réquisitoire Révélation Révoltés (Les) Riche famille (Une) Rictus de Satan (Le) Ris donc paillasse Rose blanche (La) Roue de la Fortune (La) Routes en croix Rue des rêves (La) Rue sans joie (La) Sa majesté la femme Satan Secrétaire particulière (La) Secrets Serment de Rio Jim (Le) Sexes enchaînés Signal de feu (Le) Sirène du Pacifique (La) Soif de vivre (La) Solitude Sorcellerie à travers les âges (La) Sportif par Amour Tais-toi mon coeur Talisman de Grand-mère (le) Tempête Tentatrice (La) Tigresse royale (la) Tombeau des amants (Le) Tricheuse Trois âges (Les) Trois lumières (Les) Veilleur de rail (Le) Vengeance de Jim (La) Vierge mariée (La) Vikings (Les) Visages d'enfants Vive la France! Vive le sport! Voleuse (La) Volonté du mort (La)

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